Accord RCEP, quels enseignements pour la Zlecaf?/ Covid-19 : l'industrie touristique gabonaise durement éprouvée | PROGRAMME | DW | 19.11.2020
  1. Inhalt
  2. Navigation
  3. Weitere Inhalte
  4. Metanavigation
  5. Suche
  6. Choose from 30 Languages

PROGRAMME

Accord RCEP, quels enseignements pour la Zlecaf?/ Covid-19 : l'industrie touristique gabonaise durement éprouvée

Le traité de libre-échange conclu entre plusieurs économies de la région Asie-Pacifique est considéré comme l'accord commercial le plus important au monde. Il pourrait être un catalyseur pour accélerer le processus de la Zlecaf.// Au Gabon, la contribution de l'industrie touristique et du secteur de la restauration à l'économie nationale a considérablement chuté du fait de l'impact de la Covid-19.

C'est un vaste accord de libre-échange conclu le 15 novembre 2020 entre la Chine et quatorze autres pays d'Asie et du Pacifique. Les dix Etats de l'association des nations du Sud-Est asiatique (Indonésie, Thaïlande, Singapour, Malaisie, Philippines, Vietnam, Birmanie, Cambodge, Laos et Brunei) auxquels s'ajoutent le Japon, la Corée du Sud, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et la Chine ont mis en place le Partenariat régional économique global. Le RCEP devient du coup l'accord commercial le plus important au monde. Il représente un marché de plus de 2 milliards 200 millions d'habitants, soit 30 % de la population mondiale et de plus de 26 milliards de dollars, là aussi près d’un tiers du produit intérieur brut mondial.

C'est une zone de libre-échange plus gigantesque que celle qui se met difficilement en place en Afrique. S'ils n'identifient pratiquement aucune similitude entre la Zlecaf et le RCEP, les Economistes Martial Ze-Belinga et Yves Ekué Amaïzo relèvent, dans la première partie les grands enseignements que la Zone de libre-échange continentale africaine pourrait tirer du modèle asiatique.

********************************************************************************

La survenue de la Covid-19 a également de sérieux effets négatifs sur l’économie nationale gabonaise déjà en difficulté, notamment dans le secteur du tourisme, de l'hôtellerie et de la restauration. La contribution de ce secteur au budget national en 2019 était de près de 230 milliards selon la direction générale de l'économie, mais elle aurait sérieusement chuté du fait des conséquences de la crise sanitaire. La plupart des établissements exerçant dans ces domaines sont à l’agonie.

Explications dans la seconde partie, du correspondant de la DW à Libreville, Gérauds Wilfried OBANGOME.  

Cliquer sur l'image pour écouter l'audio.


.