Comment taire les armes dans l’Est de la RDC ?

Les affrontements continus entre l'armée et les rebelles du M23 dans l'Est de la République démocratique du Congo ont provoqué la fuite de milliers de déplacés vers Goma, au moment où se trouvait dans la ville l'ex-président kényan et facilitateur de  la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC) Uhuru Kenyatta.

Ancienne rébellion tutsi, le Mouvement du 23 mars a repris les armes fin 2021. Depuis, elle progresse. En juin, elle a pris le contrôle de la ville de Bunagana, carrefour commercial du Nord-Kivu (Est) et menace de s’emparer de Goma après avoir pris le contrôle de plusieurs localités dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo ces dernières semaines.

L'ancien président kenyan Uhuru Kenyatta à Goma le 16 novembre 2022

La RDC accuse son voisin rwandais  de soutenir cette rébellion. Kigali rejette ces accusations. Alors que des experts de l'Onu et des responsables américains ont également pointé ces derniers mois la responsabilité du Rwanda. De son coté, Kigali accuse en retour Kinshasa de collusion avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), des rebelles hutus rwandais implantés dans l’Est de la RDC depuis le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda, ce que nie aussi Kinshasa. 

De gauche à droite, Paul Kagame, Emmanuel MAcron et Félix Tshisekedi en marge de l'Assemblée générale de l'Onu en septembre 2022

Comment mettre un terme à cette spirale de violence dans l’Est de la RDC ?

Eric Topona en debat avec ses invités sous l’Arbre à Palabre :

-Onesphore Sematumba, chercheur à l’International Crisis Group, spécialiste de la région des Grands Lacs.

-Juvénal Munubo, député du Nord-Kivu pour le compte de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, l’ancien président de l’Assemblée nationale, et ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi.

-Rutikanga Tite Gatabazi, expert en Droit international, analyste politique rwandais.

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