Comment éviter la pléthore des formations politiques en Afrique ? | PROGRAMME | DW | 14.10.2022
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PROGRAMME

Comment éviter la pléthore des formations politiques en Afrique ?

Au Tchad, le dialogue national qui s'est achevé il y une semaine a proposé une batterie de mesures visant à assainir la vie politique nationale et surtout régler le problème de pléthore et du fonctionnement des partis politiques. Une situation similaire dans beaucoup de pays africains. Nous en débattrons cette semaine sous l'Arbre à Palabre avec nos invités.

Les participants au dialogue national au Tchad ont également exigé que des partis politiques aient une représentation effective dans les 2/3 au moins des provinces du pays comme critère de leur reconnaissance. Ils recommandent aussi la promotion des regroupements des partis politiques en tenant compte des proximités idéologiques, le respect scrupuleux des textes statutaires des partis politiques en matière de renouvellement de leurs responsables, la mise en place un cadre de concertation consensuel entre les partis politiques.

Zéphirin Diabré dirige l'Union pour le progrès et le changement (UPC)

Des supporters de l'opposant burkinabè Zéphirin Diabré à Ouagadougou en novembre 2020

Pléthore

On assiste à un nombre exagérément élevé de partis politiques dans beaucoup de pays africains. Environ 300 au Cameroun pour une population d'un peu plus de 25 millions d'habitants. Il y a plus de 400 partis politiques en République démocratique du Congo évoluant pour la plupart dans la capitale, Kinshasa. Tandis que la Guinée-Conakry, avec 13 millions d'habitants en compte au moins 120 et le Mali (15 millions d'habitants) à près de 180 partis politiques.

L'avènement de la démocratie en Afrique qui a ouvert la voie à la libéralisation de l'espace politique a permis un foisonnement des partis politiques. Beaucoup d'entre eux n'ont pas d'idéologie et résument pour la plupart des cas en la personne de leurs leaders.

Des supporters de Martin Fayulu en RDC

Des supporters de Martin Fayulu en RDC

Comment faire pour saisir leur fonctionnement ?

Eric Topona en discute cette semaine avec ses invités :

Nicolas Tiangaye, leader du parti Convention républicaine pour le progrès social (CRPS), ancien président de la Ligue centrafricaine des droits de l'homme (LCDH), ancien président du Conseil National de Transition (parlement provisoire). Il a été  durant quatre ans bâtonnier de l'Ordre des avocats de Centrafrique.

Maître Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l'Union pour la renaissance, Parti Sankariste (Unir/Ps). Il fut ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Ville du Burkina Faso.

Prudent Victor Topanou, Professeur de sciences politiques à l’Université d'Abomey-Calavi, ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux du Bénin.

Benoît Ngom, Président de l'Académie diplomatique africaine (ADA). Président fondateur de l'Association des juristes africains (AJA).

Cliquez sur la photo (ci-dessus), pour écouter l'intégralité du débat.