La pastèque, ce fruit qui fait de jeunes millionnaires au Cameroun | PROGRAMME | DW | 15.10.2020
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PROGRAMME

La pastèque, ce fruit qui fait de jeunes millionnaires au Cameroun

Connue pour ses vertues nutritionnelles, la pastèque se fait de plus en plus une place parmi les cultures les plus rentables en Afrique. Elle devient même une importante source de revenus, notamment pour les jeunes. Un jeune agronome camerounais s'en est servi pour produire du vin de table.

Composée à plus de 90% d'eau, la pastèque est le fruit idéal pour prévenir la déshydratation et sa pulpe rouge permet de rafraîchir et de purifier l'organisme. Peu sucrée, elle est également très peu calorique et peut ainsi être consommée à tout moment sans crainte. Aujourd'hui, la pastèque se fait de plus en plus une place importante parmi les cultures les plus rentables.
Plus de 120 millions de tonnes de pastèques sont produites en 2019 dans le monde. En Afrique tropicale, même si les statistiques ne sont pas précises, certains pays comme le Sénégal, le Soudan, le Cameroun, la Mauritanie en ont une production très appréciable.

La quantité de pastèque produite par hectare est fonction de la variété adoptée et le prix peut dépendre de la période, de pénurie ou d'abondance. Il varie entre 500f et 3000f CFA selon le volume et la saison. Sa culture devient ainsi une importante source de revenus, notamment pour les jeunes. 
A Douala, dans la capitale économique du Cameroun, William Kaméni, jeune agriculteur de 37 ans s'est lancé dans la production de pastèque, avec un investissement de 100 000f CFA. Aujourd'hui, il affirme compter parmi les jeunes agriculteurs les plus nantis du pays.

 Un autre jeune ingénieur agronome camerounais de 30 ans, spécialisé dans l'agroalimentaire s'est servi de la pastèque pour produire du vin blanc. Martial Arnaud Bibi a choisi de baptiser la marque de ce vin à son nom, mais son procédé d'extraction est encore artisanal. Son objectif : passer à une échelle de production industrielle, dans un pays où envrion 11 milliards de francs CFA ont été injectés en 2019 pour importer 9882 tonnes de vins étrangers, selon des données fournies par l'institut national de la statistique. Mais pour atteindre son objectif, le jeune entrepreneur a besoin de financement. 

Cliquer sur l'image pour écouter le reportage d'Elisabeth Asen, correspondante de la DW à Yaoundé et l'explication de William Kameni sur la rentabilité de la culture de pastèques.