La pisciculture hors sol pour réduire les importations de poissons au Cameroun // L'expertise allemande pour former des jeunes au Nigeria

Le poisson est l’une des principales denrées alimentaires importées en masse au Cameroun.

Selon les chiffres du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, le Cameroun importe plus de 200 000 tonnes de poissons par an, pour combler la faible production nationale. Ce qui fait perdre au pays, selon la même source environ 170 milliards de FCFA chaque année.

Révolté que les achats de poissons continuent à alourdir la facture des importations, Louis Charles Meka a mis en place la startup Aquafarm. Il s'agit d'une coopérative engagée dans l'élévage de poisson en circuit recyclé hors sol, avec une écloserie moderne que le jeune camerounais a spécialisée dans la production d'alevins.

C'est un audacieux et ambitieux projet que pilote depuis un an le jeune camerounais. Son centre piscicole emploie pour le moment 3 ingénieurs et deux techniciens pour mener à bien les cycles de production. Pas moins de 4 tonnes de poissons sont écoulées par cycle et Louis Charles Meka ambitionne de doubler la production pour donner à l'entreprise une autre dimension.

(Pour écouter les explications du promoteur d'Aquafarm, cliquer sur l'image)

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Le Nigeria s'appuie sur l'expertise allemande pour combler le déficit de compétences dans des secteurs clés de son économie. C'est à travers un partenariat entre l'association allemande pour le génie industriel et mécanique (VDMA) et la Fondation Aliko Dangote.

Ces deux organisations viennent en effet de mettre en place un programme commun en vue faire bénéficier à des jeunes talentueux nigérians des formations techniques et professionnelles calquées sur le modèle allemand. C'est le premier programme du genre qui offre une opportunité de rencontre institutionnalisée et d'échange d'expériences. Ce partenariat vise également le renforcement des relations germano-nigérianes entre les entreprises et les institutions apparentées.

(Ecouter le reportage d'Ishiaka Adegboye, le correspondant de la DW à Lagos.)