La RSE au centre de la relation entre l'Afrique et l'Europe / Les frais de test Covid-19 font grincer les dents à Gatumba

Confrontées aux risques d’une réglementation plus sévère de leur activité, et en réponse à la demande pressante des marchés – des investisseurs et des consommateurs, de plus en plus d'entreprises essaient de prendre en compte les intérêts de leurs parties prenantes. Elles intègrent des préoccupations environnementales, sociales et de gouvernance à leurs activités.

En Afrique, cette démarche n'était pas encrée dans les systèmes de production. Les entreprises étaient plutôt orientées vers des investissements sociaux communautaires.

Pour contribuer donc à mettre la responsabilité sociétale, l’économie sociale et solidaire, ou encore l’investissement socialement responsable et les objectifs de développement durable au cœur de la nouvelle relation entre l’Afrique et l’Europe, il est initié le premier sommet sur l’engagement sociétal des entreprises.

Yann Queinnec, Expert en environnement juridique de la RSE est l'un des initiateurs de cette rencontre. Il nous dit d'abord ce qu'on doit concrètement comprendre par engagement sociétal des entreprises.

Le directeur général et fondateur d'Affectio Mutandi va aussi apporter d'autres détails au sujet de ce premier sommet sur l’engagement sociétal des entreprises entre l’Afrique, la France & l’Europe qui se tient les 7 et 8 juillet 2021.

Pour écouter les explications de Yann Queinnec, cliquer sur l'image.

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Plusieurs semaines déjà que le Burundi et la République Démocratique du Congo voisine ont ré-ouvert leur frontière commune de Gatumba fermée depuis mars 2020 pour endiguer la propagation du coronavirus. Ces deux pays entretiennent une bonne relation économique et leurs échanges commerciaux, surtout via cette frontière sont intenses. Mais la réouverture de cette frontière de Gatumba exige désormais le paiement de 30 dollars américains pour tout étranger entrant sur le territoire burundais contre 5 dollars pour les nationaux. Des montants représentant les frais de tests COVID-19. Alors que d’autres pays voisins n’exigent que 5 dollars pour leurs citoyens. Cette mesure constitue aux yeux des usagers et autres commerçants un véritable blocage de la reprise effective du business entre les deux voisins.

Cliquer sur l'image pour écouter l'intégralité du reportage d'Antéditeste Niragira, le Correspondant de la DW au Burundi.