Les armées malienne et étrangères ont repoussé les rebelles, rendant leur liberté aux populations. Mais les faiblesses du système demeurent.
La vie a repris son train à Douentza, où même les élèves ont retrouvé le chemin de l'école, nous rapporte Ahamed, plutôt confiant dans l'avenir.
Djazz de Niafunké lance lui un SOS : les habitants de la ville n'ont plus d'électricité ni de vivres, car les commerçants touaregs et arabes sont partis !
Pour Targui, la solution passe par le dialogue avec le MNLA qui est représentatif des populations du nord même si les Touaregs sont minoritaires.
Nana de Bamako est heureuse de l'intervention militaire étrangère, mais à quand des élections ? Rien n'est gagné.
D'autant plus que tout le système est défaillant : c'est de la faute des politiciens maliens, tous autant qu'ils sont, affirme Boubacar de Banamba.