Les catholiques et l'engagement en politique

À cette question, on peut donner trois réponses. La première approuve l’idée que l’Église doit prendre position sur la conduite des affaires publiques, donner des orientations, prendre des décisions cruciales, conformément à sa mission prophétique. La deuxième estime que par principe, l’Église doit s'en abstenir. Car, elle a une tâche et une vocation spirituelle et par conséquent, ne doit pas s'occuper du temporel. Une troisième option soutient qu’en principe, la plupart du temps, l’Églises doit rester politiquement neutre. Mais peut dans des circonstances exceptionnelles sortir de sa réserve pour donner de la voix.

Mgr Fridolin Ambongo Besungu, l'archevêque de Kinshasa a été créé cardinal par le pape depuis le consistoire du 5 octobre 2019

Action politique

Depuis toujours, l’Église s’est engagée dans l’action politique. Elle invite les catholiques à participer activement au système démocratique de leur pays pour défendre les valeurs chrétiennes.

Que ce soit en matière d'avortement, d'euthanasie, d'acharnement thérapeutique, de manipulations d'embryons humains, d'exploitation des enfants, d'esclavage moderne, l'Eglise invite à ne pas renoncer à ces exigences éthiques fondamentales qui ne peuvent être remises en question comme le "bien intégral de la personne".

Le Pape argentin Jorge Mario Bergoglio a pris le nom de François

Nous débattons de cette problématique cette semaine sous l’Arbre à Palabre avec nos trois invités :

- Me Alain Edgar Enyegue, avocat au barreau de Paris. 

- L'abbé Donatien Nsholé, secrétaire général et porte-parole de la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo). 

-Et Ferdinand Kambere Kalumbi, secrétaire permanent adjoint du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), le parti de l’ancien président Congolais Joseph Kabila Kabangué.

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