Oeuvres d'art d'Afrique en France : conflit autour d'une "restitution"

Sa demande en 2016 s'était heurtée à une fin de non recevoir du président François Hollande. Cinq ans après, il y a un changement de doctrine affichée par Emmanuel Macron : le Bénin est le tout premier pays à se voir restituer des pièces de musée, objet, avant leur voyage retour, d'une exposition au musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris.

Un sujet complexe

La récupération de 26 oeuvres d'art par le Bénin donne de l'espoir à plusieurs autres pays africains qui demandent la même chose aux anciennes puissances coloniales.

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Il fallait pourtant une loi pour autoriser la remise de ces objets. Et il faut s'attendre à cette même procédure parlementaire à chaque fois qu’un objet devra être restitué aux pays qui le demandent. C'est dire si le sujet est complexe. Une partie de l'opinion française, belge, britannique et allemande critique la démarche et l'emploi du terme "restitution". De quoi s'interroger, si la décision du maintien ou pas de ces pièces de musée originaires d'Afrique, dépend de l'orientation politique du moment.

Fréjus Quenum en discute avec ses invités dans le débat "arbre à palabre" : 

- Ibrahim Tchan, juriste béninois, spécialiste en droit du patrimoine culturel
- Hamady Bocoum, archéologue, anthropologue, directeur du Musée des civilisations noires et chercheur à l'Institut fondamental d'Afrique noire (Ifan)
- et Philippe Baqué, journaliste, écrivain, auteurs de l'ouvrage "Un nouvel or noir. Le pillage des objets d'art en Afrique" paru chez Agone avec le concours de l'Association Survie.

Retrouvez le débat "arbre à palabre" chaque vendredi à 17 h 30 et chaque samedi à 7 h TU !