Que voulait Hitler en Afrique ?

« L'Afrique n'était pas vraiment intégrée dans les projets d'hégémonie mondiale d'Hitler », estime Andreas Eckert, historien à l'Institut pour les études asiatiques et africaines de l'Université Humboldt à Berlin. « Pour autant, il ne s'est pas opposé à l'intérêt que certaines personnes, dans son entourage, portaient au continent ». Parmi ces personnes, un certain nombre d'hommes politiques influents. Ils estiment que la perte des colonies allemandes à l'issue de la Première Guerre fait partie des affronts majeurs induits par le traité de Versailles, négocié sans les vaincus, donc sans l'Allemagne.

La réconciliation franco-allemande comme modèle

En cette année riche en commémorations, force est de constater que le mot réconciliation veut heureusement encore dire quelque chose. Réconcilier, selon le dictionnaire Larousse, c'est rétablir des relations amicales entre des adversaires. C'est par exemple ce qu'ont réussi à faire l'Allemagne et la Pologne ou encore l'Allemagne et la France et ce, malgré les lourds conflits qui les ont opposés.

Entre la France et l’Algérie en revanche, il y a encore beaucoup de travail à faire sur le passé commun. Pour relever ce défi, trois associations basées respectivement à Marseille, Berlin et Oran ont décidé d’organiser une rencontre de jeunes venus de ces trois pays sur le thème du théâtre.

Notre correspondante à Berlin, Audrey Parmentier, a assisté, en mai, à la troisième phase de ce projet qui s'intitule « Yadra ».