Slow Food défend les agriculteurs africains | PROGRAMME | DW | 10.10.2013
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PROGRAMME

Slow Food défend les agriculteurs africains

Comment défendre les produits locaux africains face à la puissance de l'agro-alimentaire et des importations de l'Europe ou d'ailleurs? L'association italienne baptisée "Slow Food" a lancé le pari

L'ONG italienne Slow Food soutient les pasteurs nomades du peuple des Karayus en Ethiopie

L'ONG italienne Slow Food soutient les pasteurs nomades du peuple des Karayus en Ethiopie et leur lait de chamelle

Faute d'une agriculture performante, de nombreux pays africains importent des céréales ou d'autres produits. 25% des céreáles consommées sont actuellement importées contre 5% dans les années 60. Dans certains pays cette aide ou ces achats constituent une source régulière d'approvisionnement, constate l'organisation internationale OCDE et ce au détriment du développement de l'agriculture locale.

Carlos Petrini le fondateur du mouvement Slow Food veut promouvoir le savoir faire culinaire africain

Carlos Petrini le fondateur du mouvement Slow Food veut promouvoir le savoir faire culinaire africain

Ce cercle vicieux est-il fatal? Pas pour l'association italienne Slow Food qui milite pour un modèle de développement différent. L'association qui compte quelques 100 000 membres, a été crée en réaction au fast-food, l'alimentation industrielle de masse. Elle s'est engagée pour défendre l'efficacité et la durabilité de l'agriculture et de l'alimentation locale. Son fondateur Carlo Petrini a reçu la distinction de « Champion de la Terre » décernée par les Nations Unies. Slow Food veut promouvoir le savoir faire culinaire africain, c'est le reportage de Mathilde Auvillain, notre correspondante en Italie.

Halte à l'exploitation des mines

Les mines d'or comme celle de Mongwalu, dans l'est du Congo excitent toutes les convoitises et attisent le conflit

Les mines d'or comme celle de Mongwalu, dans l'est du Congo excitent toutes les convoitises et attisent le conflit

Un conflit qui s'éternise, plus de cinq millions de personnes mortes depuis le milieu des années 1990 dans l'est de la RDC sans compter la détresse des populations survivantes: le sous-sol qui regorde de richesses minières suscite la convoitise des divers rébellions et alimente le commerce d'armes. Une soixantaine d'ONG demande donc à Bruxelles d'imposer aux firmes européennes de ne plus acheter ces minerais comme l'or, le diamant, le cobalt ou le zinc. Une législation est en préparation sur ce thème. Sophia Pickles de l'ONG global Witness explique les raisons de cette démarche.

"L'important c'est le marché local en Afrique"