Au Tchad, Mahamat Idriss Déby sera-t-il candidat à la présidentielle ?

Faut-il ou pas, participer au dialogue national proposé par les nouvelles autorités du Tchad ? La question agite le pays, engagé dans une transition suite à la mort annoncée le 20 avril 2021, du président Idriss Déby Itno.

Depuis, c'est Mahamat Idriss Déby le fils âgé de 37 ans du défunt président, qui tient les rênes du Tchad, et s'est arrogé les titres de président de la République et de chef suprême des armées. Mais le dialogue qu'il propose dans le but de réconcilier les filles et fils du Tchad autour de l'objectif commun d'élections libres et transparentes semble ne pas rassurer tout le monde.

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La nécessité de se parler

C'est pourtant le chemin emprunté au Mali et actuellement en Guinée, certes à quelques détails près : le dialogue que certains présentent même comme étant l'un des traits de la tradition africaine, sous l'arbre à palabre. Pourquoi certains veulent-ils y aller et d'autres pas ? Dans quelles mesures la stratégie du boycott parfois observée lors d'élections, est-elle efficace ? Questions de Fréjus Quenum à ses invités :

- Delphine Kemneloum Djiraïbé, avocate au barreau du Tchad et militante des droits de l'homme
- Romadoumngar Félix Nialbé, président de l'Union pour le renouveau et la démocratie (URD) et chef de l'opposition tchadienne sous le règne du président Idriss Déby
- et Baidessou Soukolgué, expert de l'institut électoral pour la démocratie durable basé en Afrique du Sud
 

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