Togo : les entreprises artisanales face à la digitalisation // L'ostréiculture, pourvoyeuse de revenus au Sénégal | PROGRAMME | DW | 22.07.2021
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PROGRAMME

Togo : les entreprises artisanales face à la digitalisation // L'ostréiculture, pourvoyeuse de revenus au Sénégal

Le digital désormais incontournable pour les entreprises artisanales en Afrique. Comme pour le commerce de proximité, la crise sanitaire aura révélé aux artisans l'importance de cette solution. La Covid-19 a déclenché pour les artisans togolais par exemple une transformation numérique de grande ampleur. // L'élévage des huitres est pourvoyeur d'emplois et de revenus pour les femmes au Sénégal.

Au Sénégal, l’ostréiculture a été identifiée par le gouvernement et aussi par la Banque Mondiale comme un secteur clé pour le développement durable.

L’huître, réputée pour sa chair fine et iodée dont raffolent les amateurs de gastronomie est une excellente source de de protéines ainsi que de plusieurs autres nutriments. Le contenu en lipides de ce mollusque, légèrement supérieur à celui des autres fruits de mer, lui donne l’avantage d’être une bonne source de vitamines. C'est pour cela que son élevage dans ce pays constitue aujourd'hui un véritable gagne-pain, notamment pour les ruraux et attire de plus en plus des entrepreneurs étrangers.

Le Sénégal compte aujourd'hui plus de 6000 ostréiculteurs, dont plus de 80% de femmes, héritières d'une activité vieille de plusieurs siècles qui se pratique particulièrement au débouché des grands fleuves que sont : le Sénégal au nord, la Casamence au Sud et le Siné Saloum au centre.

Dans cette région du centre justement, l'activité fait le bonheur d'une association inter-villageoise de développement d’ostréiculteurs basée à Dassilamé Sérère, un village de Toubacouta situé à près de 300 km de Dakar. Elle regroupe des coopératives féminines de plusieurs villages qui s'épanouissent économiquement. Selon Mamadou Bakhoum, coordonnateur de cette AIVD l’énorme potentiel économique des huitres pousse aussi de nombreux jeunes de ces villages à renoncer à l’exode rural.

Fort donc des valeurs historique, socioéconomique voire écologique de l’ostréiculture, Mamadou Bakhoum qui est aussi conseiller à la communauté rurale de Toubacouta estime que la filière doit bénéficier de plus d'attention dans les politiques de l'Etat sénégalais.

Pour écouter l'interview de Mamadou Bakhoum, cliquer sur l'image.

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Avec le développement de la technologie, les entreprises s’adaptent aux nouvelles habitudes de consommation et doivent se familiariser avec les spécificités de la communication digitale, surtout en ce temps de crise sanitaire.

Si la plupart des entreprises sont parvenues à surmonter la crise grâce à l'opportunité du télétravail, ce n'est pas le cas des entreprises artisanales pour lesquelles la Covid-19 a été le déclencheur d'alerte pour se lancer dans cette transformation de grande ampleur. Pour ne pas être du reste elles prennent donc aussi le pas pour s’affirmer et rendre visible leurs activités.

Au Togo, des plateformes numériques se créent de plus en plus, non seulement pour mettre en lien les artisans et leurs clients, mais aussi pour dynamiser le secteur.

Cliquer sur l'iöage pour écouter le reportage d’Elodie Amen, Correspondante de la DW à Lomé

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Niveau de production de coton graine jamais atteint en Côte d'Ivoire

La Côte d'Ivoire est désormais le deuxième pays producteur de coton en Afrique, après le Bénin. Ce pays vient de réaliser, pour le compte de la campagne 2020-2021 une production record de 558 000 tonnes de coton graine contre seulement 490.000 tonnes la campagne précédente.

Au début de l'année, l’Association professionnelle des sociétés cotonnières de Côte d’Ivoire prévoyait de semer environ 460 000 hectares pour cette campagne en vue d'une production d’environ 580 000 tonnes.

Les fruits ont ainsi tenu la prommesse des fleurs, grâce aussi à des cotonculteurs de plus en plus motivés. Le nombre de producteurs a atteint cette année 132 000 contre 117 000 lors la campagne précédente.

Et pour soutenir la professionnalisation et la durabilité de la filière, la Côte d'Ivoire vient de signer avec la France, un accord de coopération pour le développement d'un projet d'un montant de 45 milliards de FCFA. C'est l'équivalent d'environ 68 millions d'euros, octroyés par l'Agence française de développement pour financer sur cinq ans le projet de Résilience des systèmes cotonniers dans le pays. Un projet qui va cibler 120.000 exploitations agricoles familiales dans le bassin cotonnier, c'est à dire la partie septentrionale de la Côte d'Ivoire.

De quoi mettre la pression sur le Bénin qui caracole toutefois en tête du classement africain des pays producteurs, avec cette année un exploit de 728 000 tonnes de coton graines.