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Burkina: la junte accepte une transition de deux ans

26 juillet 2022

En visite à Ouagadougou, le week-end dernier, une mission de la Cédéao s'est félicitée de la décision des autorités de la transition d’avoir accepté de réduire la durée de la transition dans le pays.

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Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DamibaImage : BURKINA FASO'S PRESIDENTIAL PRESS SERVICE/REUTERS

"On a eu de très bonnes discussions avec les autorités burkinabè", avait déclaré à Ouagadougou, le week-end dernier, le président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), le président Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo. Il était accompagné par le médiateur désigné par la Cédéao pour accompagner la transition au Burkina Faso, l’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou.
"Accordant une grande importance à un délai raisonnable de la transition, nous sommes parvenus à un consensus de 24 mois à compter du 1er juillet 2022 au 1er juillet 2024", a ajouté le président Umaro Sissoco Embalo.Selon lui, les axes majeurs sur lesquels doivent se focaliser les autorités burkinabè sont le défi sécuritaire, la crise humanitaire, le retour à l’ordre constitutionnel, la mobilisation des ressources et la mise en place d’un mécanisme de suivi-évaluation.

"La transition se passe mieux au Burkina qu'au Mali et en Guinée" (Mamadou Aliou Barry)

Ce compromis est salué par  le chercheur Mamadou Aliou Barry. Le président du Centre d'analyse et d'études stratégiques (CAES) note que la transition au Burkina Faso était bien menée par rapport à celle en cours au Mali et en Guinée.

Cliquez sur la photo (ci-dessus), pour écouter l'intégralité de l’interview.